Résumés

Comment offrir une visibilité grand public à vos laboratoires ?

La vidéothèque 25images/shs, un outil de diffusion et de valorisation de la recherche SHS

Christian Dury, Institut des Sciences de l’Homme - Christian.DURY@ish-lyon.cnrs.fr

L’Institut des Sciences de l’Homme (ISH) a développé une plateforme de diffusion et de valorisation adaptée aux besoins audiovisuels spécifiques des recherches en SHS. Il met à la disposition de tous l’intégralité des productions filmiques de l’ISH et un ensemble de contenus scientifiques et de fonds vidéos issus de ses laboratoires associés. Classées par thématiques et par catégories, de la conférence filmée au documentaire de recherche, les vidéos sont proposées avec des fonctionnalités enrichies (double flux vidéo-diaporama, chapitrage,…). Des outils de partage (#25imageSHS, flux RSS, OAI, actualités de nos partenaires) ont été mis en place pour développer la diffusion et ouvrir cette vidéothèque à toute la communauté scientifique ainsi qu’au public. 25images/shs contribue aussi à créer un espace spécifique de production et de réflexion autour de l’utilisation de l’image animée en recherche SHS. 25images/shs accueille actuellement 100 projets de recherche, 520 vidéos et 226 heures de production en ligne.

Mots-clés : Réalisation, Audiovisuel, Image animée, Valorisation, Diffusion

En savoir plus : http://25images.ish-lyon.cnrs.fr

 

Quelle charte éditoriale face à la multiplication des supports de communication ?

Karima Pedemas, Institut de recherche et d’histoire des textes (IRHT) - karima.pedemas@cnrs-orleans.fr

Le service Publication de l’IRHT est chargé d’éditer les collections et les revues du laboratoire et de valoriser les travaux des différentes sections de recherche en assurant la réalisation des publications, la conception et la rédaction des sites web, la gestion des contenus éditoriaux, la mise en place des outils de communication et la diffusion de l’information. L’ouverture de la version 5 du site web de l’IRHT a été l’occasion de proposer celle de comptes sur Twitter, Facebook, Google+ et YouTube. Cette offre s’est enrichie en septembre 2015 par la création d’un carnet de recherche sur la plateforme Hypothèses et la diffusion en mai 2016 d’une lettre d’information. Si tous ces supports ont renforcé la visibilité du laboratoire et complété l’offre de communication papier : affiches, plaquettes de présentation, dépliants… ils nous amènent à nous interroger sur la cohérence de l’ensemble et la nécessaire réflexion sur une charte éditoriale.

Mots-clés : Valorisation, Communication, Réseaux sociaux, Blogs, Charte éditoriale

 

Les réseaux sociaux dans la diffusion des articles scientifiques vs vulgarisation

Caroline Bauer, Paris Jourdan Sciences Economiques - bauer@pse.ens.fr

Depuis 3 ans, l’unité Paris Jourdan Sciences Economiquesa mis en place 3 types de réseaux sociaux pour la collecte et la diffusion des documents de vulgarisation et les documents scientifiques. 3 chartes éditoriales ont été ainsi créées en fonction des 3 outils choisis : Scoop IT, Facebook et Twitter.

Scoop IT est essentiellement basée sur les documents de vulgarisation. Facebook allie les articles de vulgarisations et scientifiques, tout comme Twitter. Une diffusion des articles en pleins textes (PSE Working Paper) est effectuée en faisant un lien vers les documents déposés sur HAL SHS.

HAL SHS est la base de données des publications de l'UMR permettant quant à elle de donner accès aux publications à nos 5 tutelles plus l'école d'économie de Paris.

Globalement les articles de vulgarisation ont un très bon accueil sur les réseaux sociaux ce qui n’est pas le cas des articles scientifiques. Des désabonnements au compte twitter s'effectue quand il y a trop de publications scientifiques qui sont diffusées. Twitter et Facebook n’ont pas un grand impact sur l’accès à nos articles selon notre configuration et notre domaine scientifique. Ce dernier est doté de nombreux accès aux documents de travail comme REpec, NBET ou SSRN.

Mots-clés : Twitter, Facebook, Economie, Publication scientifique, Publication de vulgarisation

 

Le Café des sciences comme espace de rencontre entre la société civile et le chercheur

Isabelle Prieto, Orient et Méditerranée, textes – archéologie – Histoire - Isabelle.PRIETO@cnrs.fr

Il y a déjà plusieurs siècles, les scientifiques ont compris l’importance de présenter les résultats de leurs recherches à la société civile. Le café des sciences qui apparait à la fin du XXe siècle s’est développé et a permis le contact direct des chercheurs avec le public.

Souvent associé à la fête de la science, ce type d’évènement de valorisation de la recherche demande un investissement financier et humain accessible aux laboratoires de recherche en sciences humaines et sociales. Son impact sera accentué s’il est retransmis en différé sur le web.

Forte d’une expérience d’une dizaine d’années de ce type d’organisation je présenterai quelques exemples de réalisations et la méthode de préparation que j’ai élaborée pour mettre en valeur les recherches effectuées dans le laboratoire et les personnes qui les ont effectuées.

Mots-clés : communication, valorisation, media, débat, participatif

 

Quels outils numériques pour valoriser et diffuser les productions des laboratoires ?

 

Dématérialisation, valorisation et analyse de documents scientifiques

Frédérique Bordignon, Centre international de recherche sur l’environnement et Ecole des Ponts ParisTech - Frederique.bordignon@enpc.fr

Le projet présenté ici consiste en la numérisation d’un fonds de documents scientifiques (surtout 1970-2000) capitalisés au CIRED, afin de disposer d’un corpus représentant la mémoire accumulée par ses chercheurs au cours de leurs travaux sur l’économie de l’environnement. L'objectif est double : 1) rendre ce corpus facilement accessible et interrogeable (en full-text), notamment au profit des nouveaux arrivants, 2) en analyser le contenu grâce à un processus de text-mining. Le travail s’est effectué en 4 phases : la sélection de documents (partenariat documentalistes/chercheurs) ; la numérisation sur une station professionnelle Copibook ; l’océrisation, avec le logiciel Limb ; la description et la mise à disposition, via l’outil libre Zotero et via HAL pour les documents dont nous disposons des droits. Près de 700 documents (articles, rapports, thèses) ont déjà été traités, soit plus de 20 000 pages. L'analyse textuelle des documents et leur rendu graphique et synthétique se font actuellement grâce à des outils de text-mining (Rapidminer) et de data-visualisation (Gephi).

Mots-clés : numérisation, OCR, valorisation, analyse de données

 

Isidore Suggestions : Contribution à une meilleure visibilité des travaux de la recherche en SHS

Adrien Desseigne, TGIR Huma-Num - adrien.desseigne@huma-num.fr

ISIDORE Suggestions est un plugin Wordpress permettant d'enrichir les billets de votre blog avec des recommandations provenant d'ISIDORE, plateforme de recherche SHS de plus de 4 millions de ressources annotées, reliées entre elles et exposées dans le web de données.

Ces suggestions sont proposées à partir des mots-clés associés à vos billets. Il est possible de cibler votre recherche en taguant le contenu de vos billets ou encore en sélectionnant une ou plusieurs disciplines. Le choix du nombre maximal de suggestions affichées est paramétrable. Vous pouvez également intégrer un champ de recherche simple qui vous permet d'interroger directement la plateforme ISIDORE. Cet outil permet ainsi de créer des contenus « augmentés » de références à des publications, des données ou des actualités scientifiques correspondant parfaitement aux sujets de votre billet. Distribuée librement depuis mai 2015, cette réalisation de la TGIR HUMA-NUM contribue à une meilleure visibilité des travaux des acteurs de la recherche en SHS.

Mots-clés : humanités digitales, CMS, web sémantique, valorisation de la recherche

 

Expérimentation de Text Mining (TDM) au sein du Laboratoire de Démographie et d’Histoire Sociale (LaDéHiS CNRS / EHESS): faciliter la recherche d’information

Laura Pagès et Francine Filoche, Campus Condorcet - laura.pages@campus-condorcet.fr , fbandern@ehess.fr

L’expérimentation de fouille de textes qui est menée depuis janvier 2016 par le campus Condorcet est née de la rencontre entre deux besoins. Le LaDéHiS cherchait à améliorer et à systématiser les processus d’extraction et de traitement de l’information dans le cadre de ses travaux de recherche. Le Grand équipement documentaire souhaitait quant à lui expérimenter sur le terrain un service de préfiguration innovant, fondé sur la manipulation de documents numériques. Il s’agissait pour les deux partenaires, chercheurs et bibliothécaires, de se laisser la possibilité d’expérimenter une technologie numérique innovante appliquant à des corpus de texte numérisés des techniques analytiques puissantes permettant de dégager de nouvelles connaissances.

Une phase préliminaire a été consacrée à la préparation du corpus-source proposé par le chercheur. Chaque unité documentaire a ainsi été nettoyée, formatée et correctement nommée pour pouvoir tester les outils de fouille de texte selon une suite logique et progressive. L’expérimentation s’est ensuite déroulée en trois grandes étapes. La première étape dite de classement a permis de hiérarchiser et de classer automatiquement les documents composant le corpus en utilisant le logiciel OntoGen[1]. Ensuite, l’étape « sémantique » a permis d’élaborer plusieurs scénarios de concepts pouvant intéresser le chercheur en exploitant les potentialités du logiciel Tropes[2]. Enfin, grâce au logiciel Calliope[3], l’étape d’ « indexation automatisée » a permis de constituer un lexique de référence respectant les orientations scientifiques du chercheur.

À chaque étape, les interactions avec le chercheur ont joué un rôle clé dans le bon déroulé de cette expérimentation et ont permis d’obtenir, à partir du corpus-source confié, de nouveaux matériaux de recherche qu’il n’aurait pas été possible d’obtenir en explorant les données textuelles à la main.

Mots-clés : Données de la recherche, Droit d’auteur, Éditeur, Exploration de données, Information scientifique et technique, Licence, Open data, Open Science, Propriété intellectuelle, Recherche, TDM (Text and Data Mining), Loi Numérique

 

Pour aller plus loin:

- Loi n° 2016-1321 du 7 octobre 2016 pour une République numérique.

- Liberating Data: How libraries and librarians can help researchers with TDM, London School of Economics Library, 2016.

- Atelier du LIBER et de la British Library : «…The right to read is the right to mine »

- 2014 (Nov). Actualisation du rapport de Kenneth Crews sur les exceptions au droit d’auteur en faveur des bibliothèques réalisé en 2008

- TDM Report from the Expert Group. Commission européenne (DG Research and Innovation), 2014

- Study on the legal framework of text and data mining (TDM), Jean-Paul Triaille, Jérôme de Meeüs d’Argenteuil et Amélie de Francquen, Commission européenne (DG Internal Market and services, 2014.

 

Les archives sonores du CNRS s’écoutent en Europe : participation au programme européen Europeana Sounds

Françoise Acquier, Ambiances Architectures Urbanités, équipe CRESSON, Henri Chamoux, Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes, Véronique Ginouvès, Maison méditerranéenne des sciences de l’Homme, Ariane Néroulidis, Maison méditerranéenne des sciences de l’Homme, Joséphine Simonnot, Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative, équipe CREM, Sara Tandar, Maison Archéologie et Ethnologie, René-Ginouvès, équipe CREM - Francoise.Acquier@grenoble.archi.fr, henri.chamoux@ens-lyon.fr,  veronique.ginouves@univ-amu.fr, arianeneroulidis@gmail.com, Josephine.SIMONNOT@cnrs.fr, sara.tandar@mae.u-paris10.fr 

Depuis 2014, le CNRS participe au programme Europeana Sounds piloté par la British Library. Le CREM et la Phonothèque de la MMSH sont les représentants CNRS de ce projet depuis 2014, et grâce à leur parrainage, le laboratoire Cresson a intégré le projet depuis le printemps 2016 en tant que partenaire associé. L'objectif de ce programme est de donner une place de choix aux ressources sonores au sein du portail Europeana (1 million de documents à l'horizon de 2017). Pour intégrer ce portail, les trois centres d’archives ont structuré les métadonnées de leurs bases respectives vers l’EDM - ou Europeana Data Model Documentation -. Ce modèle de données, développé par la bibliothèque numérique européenne Europeana, fournit un cadre générique à la description des objets du patrimoine culturel (culturel heritage object CHO). Ces archives bénéficient dès à présent de l’enrichissement intégré à Europeana (traduction automatique partielle, usage de référentiels, statistiques en ligne, chaînes thématiques) mais aussi d’une forte visibilité avec l’appui des réseaux sociaux mis à disposition (blogs, tweets, annotations, editathon…).

Mots-clés : Catalogue collectif européen, Archives sonores, Archives de la recherche, Structuration des données, Partage des données

 

Mise à disposition du grand public d’un outil de recherche exceptionnel via un portail en ligne d’un million de coupures de presse

Hala Bayoumi, Centre d’études et de documentation juridique, économique et sociale - halla.bayoumi@cedej-eg.org

Depuis l’année 1976, le CEDEJ a constitué un fonds documentaire d’un million d’articles tirés des principaux organes de la presse égyptienne et classés selon 15 domaines thématiques, eux-mêmes divisés en thèmes et sous-thèmes. Ce travail a été réalisé à partir de 24 journaux égyptiens et arabes– quotidiens et hebdomadaires. Ce patrimoine couvre 40 années de vie politique, culturelle et économique égyptienne – du milieu des années 1970 jusqu’en 2010 à travers lesquels, on peut suivre l’évolution de pans entiers de la société égyptienne contemporaine. En collaboration avec la bibliotheca Alexandrina, ce fonds documentaire considérable a été mis en valeur grâce aux moyens techniques modernes et performants. C’est un cas complexe de gestion de fonds documentaire de grande ampleur non seulement en terme de quantité mais également en terme de traitement de texte, de la qualité des documents, de la mise en place de l’architecture du système de flux de travail et de la conception d’un modèle de gestion de sa base de données.

Mots-clés : Numérisation – archivage – portail web – modélisation

 

Criminocorpus : du site portail au musée d'histoire de la justice

Delphine et Sophie Victorien, Centre pour les humanités numériques et l’histoire de la justice (CLAMOR) - Delphine.USAL@cnrs.frSophie.VICTORIEN@cnrs.fr

Conçu en 2003, mis en ligne en 2005, Criminocorpus est un projet déjà « ancien » pour le domaine des humanités numériques. Il a marqué le paysage numérique français par sa logique thématique centrée sur l’histoire de la justice, des crimes et des peines. Le projet a connu différents stades de développement et différentes modalités de soutiens. Il s’est peu à peu enrichi de nouvelles fonctionnalités, d’un blog externe et d’une revue constituée par migration partielle des données. En 2016, la notion de portail a été abandonnée pour recentrer le projet sur la transformation du site portail en un musée numérique d’histoire de la justice, des crimes et des peines, édité par le CLAMOR. Centre pour les humanités numériques et l'histoire de la justice, une unité mixte de service créée par le CNRS et le ministère de la Justice en partenariat avec les Archives Nationales de France (UMS 3726). Nous proposons de retracer ici les différentes étapes de cette évolution ce qui permettra d’exposer les options prises sur la définition du projet, sa politique éditoriale et son développement technique.

Mots-clés : humanités numériques, édition, histoire de la justice, musée, ressources numériques.

 

 

Comment fédérer et valoriser les compétences professionnelles des acteurs de la recherche ?

 

Répertoire en ligne des fonds et des sources en histoire et philosophie des sciences

Nathalie Queyroux, Centre d’archives en philosophie, histoire et édition des sciences et Anabel Vazquez, Centre Alexandre Koyré - nathalie.queyroux@ens.fr,  Anabel.VAZQUEZ@cnrs.fr

Le réseau thématique Hiphiscitech est un réseau interprofessionnel, regroupant des personnels d'appui à la recherche en histoire et philosophie des sciences et des techniques (HPST), des chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants et post-doctorants travaillant dans ces disciplines. 
Son ambition est de rassembler une communauté forte autour de thématiques de recherche et d'accompagner et de valoriser les productions scientifiques, en proposant notamment des outils tels qu'une collection HAL Hiphiscitech, un répertoire de signalement des fonds ou encore une base de données des appels d'offres en HPST.
Partant du constat d'une dissémination des sources en histoire et philosophie des sciences et d'une description de ces fonds souvent très sommaire qui rend leur repérage difficile, nous proposons de développer un répertoire interrogeable de localisation et de description des fonds en histoire et philosophie des sciences et des techniques. Son périmètre sera, dans un premier temps, national, puis européen et international. Cet outil permettra de cartographier les fonds disponibles pour ces domaines.
Le projet repose sur un fonctionnement en réseau, autour d'Hiphiscitech, bien sûr, mais aussi autour d'autres réseaux professionnels et thématiques. À la réalisation de ce répertoire s'adosseront deux autres projets envisagés par le réseau : un annuaire des personnels en accompagnement de la recherche et une cartographie des métiers et des compétences en HPST. Ces missions seront réalisées en concertation/partenariat avec les projets similaires portés par nos institutions.

Mots-clés : Répertoire en ligne ; histoire et philosophie des sciences et des techniques ; OMEKA ; Dublin-Core ; cartographie de personnels en IST, travail en réseau

 

 

Retours sur l’expérimentation VariSHS : Valorisation des activités de recherche des ingénieurs

 

Présentation de VariSHS

Christine Kosmopoulos, Géographie-cités et Viviane Le Hay, Centre Emile Durkheim) - christine.kosmopoulos@parisgeo.cnrs.fr, v.le.hay@sciencespobordeaux.fr

VariSHS (Valorisation des activités de recherche des ingénieurs en SHS) est une expérimentation menée depuis 2015, qui a pour objectif de vérifier la possibilité de la prise en compte des activités des ingénieurs dans la construction des indicateurs de l’activité scientifique de l’InSHS.

L’outil VariSHS, à l’instar de RIBAC pour les chercheurs permettra aux ingénieurs de décrire leurs activités et leurs compétences dans leurs domaines et au-delà, qu’il s’agisse de recherche, d’enseignement, de communication, de documentation, de valorisation, de développement d'applications etc. Grâce à ces données, l’InSHS pourra faire figurer, dans le rapport d'activités du CNRS, les chiffres relatifs à la production scientifique des ingénieurs à côté de ceux des chercheurs.

VariSHS ne constitue en aucun cas un outil d’évaluation comme le dossier de carrière car il n’a pas vocation à analyser des fonctions individuelles, mais s’inscrit dans un projet de valorisation collective de la filière des ingénieurs.

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